La LCR présente des candidats dans les 26 circonscriptions de Midi Pyrénées



La LCR présente sous ses couleurs et avec le soutien d’Olivier Besancenot, des candidates et des candidats dans la totalité des 26 circonscriptions de Midi-Pyrénées

Contrairement à ce que prétendent certains candidats de la Gauche Alternative aucune de leur candidature n’est soutenue par la fédération de la LCR ou une de ses structures.

Dans leur matériel de propagande officiel certaines de ces candidatures utilisent abusivement le sigle LCR dans la liste des soutiens pour semer le trouble. La LCR Midi-Pyrénées condamne sans équivoque de tels procédés. Ces méthodes antidémocratiques nuisent au débat politique sur la gauche anticapitaliste à construire.

La Ligue communiste révolutionnaire présentera pour la première fois plus de 500 candidats aux législatives, première étape de la "résistance" qu’elle appelle de ses voeux face à Nicolas Sarkozy, après le score honorable de son candidat Olivier Besancenot à la présidentielle.

480 candidats (sur 577 circonscriptions) porteront les couleurs de la LCR, qui soutiendra en outre une vingtaine de candidatures "unitaires" issues des rangs antilibéraux ou communistes, a déclaré dimanche Pierre-François Grond, membre du bureau politique du parti, après une réunion ce week-end de la direction nationale de la Ligue ("parlement" de quelque 80 personnes).

Ce nombre de candidats "sans précédent" - la LCR en avait présenté quelque 420 en 2002 - "s’explique par le succès militant de notre campagne", a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse, à la veille de l’ouverture du dépôt des candidatures.

Olivier Besancenot, qui a recueilli le meilleur score de l’extrême gauche au premier tour de la présidentielle (4,08%), "sera le porte-parole et la locomotive de l’ensemble de ces candidatures", mais ne se présentera pas lui-même, a précisé M. Grond.

Les candidats de la Ligue, a-t-il souligné, seront à parité hommes-femmes, pour la plupart âgés de 30-35 ans et "de toutes origines".

Face au gouvernement du président élu Nicolas Sarkozy, que la formation trotskiste accuse de préparer des "mesures antidémocratiques et antisociales", la LCR appelle à "organiser un front de résistance avec les partis de gauche, les syndicats et les associations".

"Le projet de Nicolas Sarkozy implique des crises et des confrontations sociales fortes", a assuré M. Grond, citant droit du travail et immigration.

"Solidaire de l’appel des organisations de jeunes à manifester le 16 mai", la Ligue récuse les actions "ultraminoritaires et violentes" ayant suivi l’élection du candidat UMP, mais dénonce la "répression" policière et judiciaire.

Après l’échec à former un front antilibéral unitaire à la présidentielle, la LCR souhaite la création d’une "force politique nouvelle" incarnant "une gauche anticapitaliste" face à "une droite dure" au pouvoir et "une gauche molle qui cherche une coalition avec le centre".

"Il faut traduire politiquement notre audience", a-t-il insisté, n’excluant pas que la LCR se constitue en parti "plus implanté dans les entreprises, dans les classes populaires" afin de porter cette "force nouvelle".

Soulignant que cette question serait au coeur du prochain congrès de la LCR, en décembre ou janvier prochain, il a expliqué : "peut-être qu’il ne faut pas tout le temps attendre Godot".

Source: Bellaciao